
Qui est ESENJ ?
ESENJ est un artiste autodidacte qui repousse les limites de l’art en refusant de se plier aux conventions et aux règles académiques. Sa démarche est libérée des codes traditionnels, car pour lui, l’art doit être une expression sans entraves, un espace où il peut dévoiler sa vision du monde sans se restreindre.
Pourquoi l'anonymat ?
ESENJ choisit de rester dans l’ombre pour que l’attention soit portée exclusivement sur son art. Il souhaite que ses œuvres parlent d’elles-mêmes, sans que son identité n’influence la perception du public. Son anonymat lui permet de s’exprimer librement, sans contrainte ni pression, tout en permettant aux spectateurs de s’approprier son art et de s’y reconnaître. Cependant, il arrive qu’ESENJ se glisse incognito à ses expositions, curieux d’observer en toute discrétion les réactions suscitées par ses créations. L’écho des émotions et des pensées de ses spectateurs nourrit son processus créatif.
Par ailleurs, ESENJ est un artiste engagé. Ses œuvres sont le reflet de notre époque, témoignant des réalités sociales et des luttes qui lui tiennent à cœur.
Son processus créatif
Le travail d’ESENJ est profondément nourri par ses voyages, qui sont une source d’inspiration majeure. Chaque expérience vécue, chaque culture rencontrée, alimente ses tableaux. Mais plus qu’un simple carnet de voyage, son œuvre est un miroir de ses ressentis face aux injustices du monde. Dès qu’il est témoin d’une inégalité ou d’une souffrance, il ressent l’impérieuse nécessité de traduire cette révolte en peinture. Pour lui, peindre est un exutoire, un moyen de libérer des émotions qui le submergent.
Comme il le dit si bien :
« Ça me mine, me prend aux tripes et j’ai besoin de peindre. Je me sens frustré, car je ne peux pas, à moi seul, changer les mentalités. » Chacune de ses toiles porte en elle un message fort. ESENJ cherche à faire réagir, à éveiller les consciences, à inciter le public à une réflexion profonde sur les thématiques qu’il explore à travers son art.
Les grands thèmes abordés par ESENJ :
· Les inégalités sociales et économiques
· La crise des réfugiés
· L’hommage à la femme
· La protection de l’environnement
· L’indifférence humaine
· Les injustices sociales
· La solitude dans la société moderne
· La cause animale
· La passivité face à l’adversité
Sa philosophie
Pour ESENJ, notre monde actuel est en proie au chaos, dominé par l’égoïsme, la violence et surtout l’indifférence. Il se questionne sans cesse : « Comment pouvons-nous, en tant qu’individus, contribuer à changer cette réalité ? » Face aux maux du monde, il exprime son indignation :
«Quand je vois ce qui se passe dans le monde, je suis révolté. Tant d’injustices, tant d’hypocrisie, et cela me rend malade. Tourner la tête ne fait pas disparaître les problèmes. »
Sa philosophie repose sur une valeur essentielle : l’entraide. ESENJ prône le vivre-ensemble, un idéal où les différences ne sont pas vues comme des menaces, mais comme des richesses qui tissent un patchwork humain et culturel. Pour lui, la diversité est un cadeau qui permet d’enrichir notre société. Il est convaincu que le partage, la connaissance et le respect mutuel sont les piliers d’un monde meilleur.
Dans sa vision d’un monde idéal, il n’y aurait ni oppression, ni pauvreté, ni guerre. Les frontières disparaîtraient, et un esprit de bienveillance et de paix régnerait. La justice, pour être véritablement équitable, doit dépasser les clivages de haine et traiter chaque être humain de façon égale.
À travers ses œuvres, ESENJ invite chacun à se remettre en question. Il veut nous pousser à prendre une part active dans le changement et à ne plus rester de simples spectateurs passifs. Nous devons devenir acteurs du changement, et ne pas laisser les autres sur le bas- côté.
Sa peinture
Les tableaux d’ESENJ sont une explosion de couleurs, contrastant souvent avec la gravité des thèmes qu’il aborde. Dans son travail, la couleur côtoie toujours la présence du noir, un rappel que la vie, comme ses œuvres, comporte toujours une part d’ombre et de lumière. Le noir, omniprésent, incarne la profondeur des émotions et la complexité des réalités humaines.
La peinture d’ESENJ se distingue par son caractère non conventionnel. Refusant d’être enfermé dans un mouvement artistique spécifique, son art est une expression libre, libérée des cadres académiques. Ses œuvres sont marquées par des silhouettes et des visages récurrents, des figures souvent anonymes mais universelles, qui incarnent les multiples facettes de l’humanité.
Entretien avec ESENJ
«Mon objectif est que les gens se questionnent sur le monde et sur la vie qui les entoure. Pour moi il est important que nous prenons tous nos responsabilités et qu’on ne reste pas des simples spectateurs de la vie.
Chacun de mes tableaux a un message caché et j’ai envie que les gens s’interrogent, qu’ils communiquent avec moi, qu’il y ait un véritable partage.
Je me suis fait tout seul, je suis un vrai autodidacte. Je n’aime pas être confiné par un cadre, j’aime m’aventurer en dehors des sentiers battus.
Quand je regarde ce qui se passe dans le monde, je suis révolté. Il y a tant d’injustices dans ce monde et cela me rend malade de voir l’hypocrisie, l’égoïsme, la violence et surtout l’indifférence. Ce n’est pas parce qu’on tourne la tête qu’il n’y a plus de problèmes.
Ça me mine, me prend aux tripes et j’ai besoin de peindre. Je me sens frustré car je ne peux pas aider avec ma petite personne pour faire changer la mentalité des gens.
L’Homme d’aujourd’hui a perdu son humanité.
La peinture, comme tout art, est un moyen de s’exprimer et de donner la parole à ceux qui ne peuvent pas se défendre.
L’Homme a perdu de vue les choses simples de la vie qui peuvent lui apporter du bonheur. Le partage, l’amour de son prochain, la beauté de la nature…
L’Homme, par son égoïsme et la soif de pouvoir, n’a aucun scrupule à détruire tout ce qui l’entoure y compris la terre grâce à laquelle il peut vivre. Il écrase tout ce qui est sur son chemin pour arriver à ses fins.
Malheureusement tout ce qui n’est pas d’une grande rentabilité est mis de côté : les malades, les personnes âgées, les personnes qui ont un handicap, la protection de la nature, l’entraide…
La rentabilité est devenue le mot d’ordre de la société d’aujourd’hui. « Tu marches ou tu crèves.
Mon rêve est que chacun puisse regarder l’autre et se mettre un peu à sa place. Je souhaite que les gens changent. Mon espoir est que l’Homme retrouve son humanité et que nous puissions vivre ensemble en ayant l’objectif commun qui est que tout le monde ait le droit de vivre heureux.